Dans un contexte économique tendu et de transition énergétique, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) apparaît comme un outil incontournable pour aider les particuliers à financer leurs travaux de rénovation. Sans condition de ressources, il s’adresse à tous les propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs, et peut être cumulé avec MaPrimeRénov’.
Depuis l’arrêté du 29 mars 2025, les critères d’éligibilité de l’éco-PTZ ont été harmonisés avec ceux de MaPrimeRénov’. Cette convergence simplifie les démarches : si vos travaux sont éligibles à MaPrimeRénov’, ils le sont aussi à l’éco-PTZ. Cela concerne notamment l’isolation des murs, des vitrages, l’installation d’un nouveau système de chauffage ou d’eau chaude utilisant les énergies renouvelables. Cette mesure a été prise pour inciter les propriétaires à se lancer dans la rénovation énergétique. L’accumulation des deux dispositifs d’aides financières apparaît comme un soutien non négligeable pour payer le reste à charge. Cette initiative s’inscrit notamment dans l’application de la loi Climat et Résilience, qui a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
En cas de rénovation globale, un audit énergétique est obligatoire. Celui-ci doit prouver que les travaux permettront un gain d’au moins deux classes sur le DPE. Cette exigence renforce la cohérence et l’efficacité des rénovations. Le montant maximal de l’éco-PTZ reste fixé à 50 000 €, remboursable sur une durée maximale de 20 ans. L’intérêt principal de l’éco-PTZ réside dans sa capacité à financer le reste à charge des travaux couverts par MaPrimeRénov’, permettant aux ménages de ne pas avancer de frais et de lisser l’investissement sur le long terme. Grâce à cette synergie entre dispositifs, l’éco-PTZ devient un outil simple, accessible et performant pour soutenir les ambitions climatiques des particuliers tout en améliorant le confort de leur logement.