La location saisonnière, ou de courte durée, a évolué considérablement ces dernières années, rendant les obligations des bailleurs parfois floues. Bien que des démarches administratives soient nécessaires, comme la déclaration en mairie ou aux impôts, l'un des aspects essentiels reste la réalisation des diagnostics immobiliers. Ces diagnostics permettent d'assurer la sécurité des locataires et la conformité du bien avec les exigences légales.
Une location meublée de courte durée se distingue par sa clientèle de passage, avec une durée qui ne dépasse généralement pas 120 jours par an et qui est limitée à 90 jours consécutifs pour un même locataire. Elle est souvent régie par un contrat de location touristique, mais peut également être associée à un bail mobilité dans certains cas. Ce dernier, qui concerne des locataires en mobilité professionnelle ou des étudiants, impose au bailleur de fournir un dossier de diagnostic technique. Ce DDT comprend des diagnostics similaires à ceux d’une location classique : Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), diagnostic amiante, Constat de Risque d’Exposition au Plomb (CREP), ainsi que des diagnostics de sécurité pour les installations gaz et électricité.
Pour les locations saisonnières classiques, la situation est plus complexe. Bien que la réglementation impose une série de diagnostics pour la location de longue durée, ces mêmes diagnostics sont souvent recommandés pour les locations de courte durée, bien qu'ils ne soient pas toujours obligatoires. Toutefois, dans le cadre des locations touristiques, le bailleur doit veiller à la décence du logement. Ce décret stipule que le bien loué doit être exempt de revêtements dégradés (notamment ceux contenant du plomb), offrir des conditions de sécurité satisfaisantes et respecter des critères minimaux d'habitabilité. Les bailleurs doivent également s'assurer que leurs logements ne présentent aucun risque pour la santé des locataires, en garantissant une ventilation adéquate et en prévenant l’apparition d’animaux nuisibles. De plus, dans certaines zones tendues, l’autorisation de changement d’usage est nécessaire pour transformer une résidence secondaire en location touristique.